Sandro est professeur de philosophie à l'université. Mais il
est surtout en deuil : son épouse est morte, offerte en
sacrifice par une tribu primitive d'Amazonie dans laquelle
elle effectuait un reportage. le meurtre a eu lieu il y a
presque un an, mais le deuil, malgré tous les bons conseils
trouvés dans les livres de philosophe, ne se fait pas. Pour
continuer à vivre, Sandro ne voit qu'un seul moyen : se venger ! Mais
pas n'importe comment. Il veut que les membres de la tribu souffrent
autant que lui souffre de la disparition de sa bien-aimée. Et
pour cela, il a un plan machiavélique : à l'aide des quatre
mercenaires engagés pour l'amener jusqu'au village des
primitifs (ce sont les mêmes que ceux qui avaient accompagné
sa femme un an auparavant), il va détruire leur société en
leur apprenant ce qu'est la propriété, la compétition, l'envie, la
consommation, etc…
Eliana, la presque shaman du village, ne voit pas d'un
bon œil l'irruption des cinq hommes dans la vie de son
village mais que peut-elle faire, toute seule avec ses plantes
et son bon sens, contre les attraits du miroir aux alouettes de la
société de consommation ? (C/c)
Ce livre de prime abord semble "simplet", à vrai dire il l'est, ce n'est pas plus mal en vérité.
Ce que j'ai trouvé intéressant dans ce livre, c'est le personnage de Krakus il y est représenté comme un/le diable, charmant Ève (représenté ici par le village), c'est assez surprenant, la méthodologie avec laquelle Krakus persuade les villageois, c'est tellement aberrant, évident(voir fascinant).
Chose assez drôle avec "Le philosophe qui n'était pas sage", j'en vint à me demander comment certains faits ne m'avait pas sauté aux yeux avant (tellement je n'avais pas envisagé certaines idées sous ses aspect la).
Aidant à mieux cerner les comportements extérieurs, ou les nôtres, ( malgré une fin sentie depuis l'arrivée au village ('fin, l'auteur spoil aussi)) l'histoire reste intéressante, bien que courte et aide à mieux cerner le monde.