"Les fondements de la métaphysique des mœurs" d'Emmanuel Kant, premier livre dédié à la philosophie morale de celui-ci, se propose d'analyser la morale et d'y résoudre certains problèmes d'incompréhension à son sujet.
Mais avant tout, qu'est-ce que la morale ?
Celle-ci est sujette à diverses interprétations.
Ici, Kant définit la morale par deux principes très importants tout le long du livre.
L’impératif catégorique, se résumant dans une seule phrase "agis de manière as ce que tu puisses vouloir que la, de ton action devienne une loi de la nature", c'est l'universalité.
Il est question ici de la traite d'autrui de manière similaire à soi et dans le désir de moralité sans arrière pensée.
L'impératif hypothétique se différencie du catégorique par les moyens, le but justifie les moyens possibles, la morale n'est pas nécessaire, c'est du pragmatisme.
L'existence de principes tels démontre que l'homme possède deux choix.
Être moral ou ne pas l'être.
Pourtant, quelle est l'utilité de la moralité ?
Ici, Kant évoque la confiance, celui-ci entend une maxime universelle basée sur la confiance, l'exception rehaussée au rang de règle se détruirait d'elle-même, par son incompatibilité à l'universalité qui se verrait réduit à l'état de généralité d’ailleurs. De cette conclusion, la moralité est logique pour tout être rationnel et avantageux.
La morale est avantageuse certes, néanmoins comment être réellement moral ?
La morale étant par défaut rationnelle, la question n’aurait même eu lieu si l'homme l'était. L'homme appartient à deux mondes, le physique et l'intelligible. Le monde physique est subjectif, empirique, le monde intelligible est quant à lui immuable, fixe.
L’homme est soumis, aux lois de ces deux mondes le monde physique le soumet, à l’inclination, au désir.
Le monde intelligible le soumet à la morale.
Le paradoxe de l'être humain se tien là, les deux mondes se confrontent.
L'homme ne perçoit ça volonté que par l'idée de liberté, celle-ci est contre le monde physique, de ce fait elle est morale.
Autant l'homme est dominé par le monde physique, autant celui-ci s'en libère par le monde intelligible.
Pourtant, à la différence du monde physique, l'homme sais très peut de choses du monde intelligible, l'on en sait si peut que l'on ne peut comprendre la liberté, juste l'imaginer.
Il en est de même pour la morale en réalité.
La seule affirmation que l'on a, c'est le plaisir à l'acte moral.
Le plaisir d'être moral par la raison est donc empirique physiquement.
La raison doit être alors écoutée en faisant abstraction du monde physique et intelligible, cela semble à s'y méprendre à de la foi.
Cela reviendrait donc à dire que pour être moral, il faudrait y avoir foi.
Les fondements de la métaphysique des mœurs sont semés d’embûches, vraiment.
Les difficultés d'accès ce font sentir dès les premières pages avec un vocabulaire assez particulier (euphémisme) je dois bien avouer (encore malheureusement) l'avoir lu deux fois pour réellement le comprendre en détails.
Au-delà de la difficulté, c'est une véritable mine d'information sur les mœurs, je dois bien avouer n'avoir traité que les points les plus cruciaux de l'oeuvre et que celle-ci en possède d'autres que je n'ai pas abordés ici.
Bien que la métaphysique des mœurs n'apporte guère des réponses à certaines questions tout en résolvant certaines, celui-ci a le mérite d'être clair. La morale est logique.