Après un premier tome gentillet mais pas extraordinaire, cette suite est dans la même veine "malheureusement". Les digressions philosophiques sont moins nombreuses, mais sont remplacées par des réflexions sur l'opposition hommes blancs/hommes rouges dans cette uchronie des Etats Unis du début 19eme, quand les colons européens leur Dieu ont commencé à vouloir prendre toute la place... Encore une fois ses sujets de prédilection que sont la religion, l'éthique et l'humanisme imprègnent le roman, d'une écriture fluide mais un peu simple. Nous sommes loin du futur cycle d'Ender.
Ce qui est bizarre, c'est qu'Alvin n'apparait qu'après les 150 premières pages, pendant lesquelles on suit le destin de deux frères rouges, l'un prophète pacifiste, l'autre guerrier obtus. Jusqu'à ce qu'ils croisent le destin d'Alvin, lors d'un moment clé déjà décrit dans le premier roman.
Du coup ça fait un peu double emploi, et l'intérêt n'est éveillé que sur la deuxième partie, avec quelques bons moments, mais ça reste frustrant au regard du pitch de départ et les grandes possibilités de développement.
Je ne vois pas du tout où il veut en venir ni où il va tout court pour le roman suivant. Agaçant.