Je découvre trop tardivement l'autrice avec ce recueil de nouvelles, certaines de "jeunesse" et d'autres plus proches du trépas. Evidemment, j'adore, parce que ça retransmet idéalement tout ce qui peut se passer lors de l'équivalent de trois secondes autour de nous, en nous, et comment Woolf nous montre qu'il est donc impossible de décrire une réalité quelle qu'elle soit. Tout n'est que mensonge littéraire, et voir son épuisement à décrire les faux-semblants on ne peut s'étonner des rumeurs, des "on-dit" et de la stupidité humaine générale tellement cette espèce à trop gros cerveau ne peut digérer cette masse d'information titanesque et se sent donc obligé de "simplifier", avec un kilogramme d'agressivité et d'angoisse attaché à chaque syllabe, chaque fragment de pensées.


Et puis c'est beau, ça se lit comme on écoute une chanson, une rivière qui fait glou glou, comme on regarde la foule de la rue depuis sa fenêtre...

Claudeuh
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le 19 oct. 2023

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