J'ai préféré recopier le résumé de Babelio ( http://www.babelio.com/livres/Gougaud-Le-roman-de-Louise/601437 ), plutôt que la 4° de couverture de l'Editeur, Albin Michel, un peu trop dithyrambique à mon goût pour l'auteur.
J'ai beaucoup de respect pour le parolier de Jean Ferrat, de Juliette Gréco et de Serge Reggiani, mais l'énorme anachronisme de la page 20* m'a empêché de me laisser envoûter par ce " poème épique furieux aux accents de chanson réaliste", selon Fabienne Pascaud qui nous prévient tout de même dans Télérama : "Ne pas compter sur les détails historiques" ( http://www.telerama.fr/livres/le-roman-de-louise,115436.php#xtor=RSS-31 ).
C'est donc d'un oeil critique, voire suspicieux, que j'ai lu ce "roman" dont je n'ai pas toujours apprécié non plus le style ( en particulier l'emploi du verbe être au présent), sur cette grande figure de l'anarchisme dont j'ai lu l'an dernier " La Commune, Histoire et souvenirs". ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_Michel )
Par contre j'ai appris encore un certain nombre de choses,
Et puis, je l'avoue, je me suis peu à peu laissé gagner par le récit, par ce portrait qui montre une femme la plupart du temps pleine de certitudes, mais généreuse et avide d'apprendre ( ce qui lui fait refuser le "du passé faisons table rase" des communistes), féministe avant l'heure- mais aussi très lucide ( "Nous ne valons pas mieux, sachez-le, que les hommes. Simplement le pouvoir ne nous a pas encore gâtées et corrompues").
* Le grand père, étant mort -p.23- en 1844, ne peut ni moquer, ni fustiger ni détester Louis Napoléon Bonaparte qu'au titre d'héritier présomptif du trône impérial auquel il n'accèdera qu'en 1852. Il ne peut donc parler de Napoléon III... ni même de Badinguet, surnom qui date de 46 ou 47, suivant les versions ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Badinguet).