Premier roman de cette auteure célèbre pour Rosa Candida que je n’ai toujours pas lu. Le titre m’a tout de suite séduite (je suis une fan de rhubarbe !), je n’ai donc pas hésité une seconde.
Augustina est une jeune fille née avec les jambes abîmées, elle marche depuis toute petite sur ses béquilles. Ce qui ne l’empêche pas de rejoindre la plage escarpée ou de rêver qu’elle gravit enfin la montagne. Sa mère qui étudie les oiseaux migrateurs est partie peu après sa naissance et l’a confiée à Nina, experte en confiture de rhubarbe, boudin, etc. Vermandur qui a toujours de nouvelles idées fait office de figure paternelle et elle rencontre Salomon qui voit enfin au-delà de la simple apparence.
Ce roman est doux-amer, il dépeint parfaitement l’Islande et ses paysages sauvages; mais décrit aussi avec finesse le caractère des personnages. Il m’a malgré tout manqué un petit quelque chose pour vraiment apprécier ce roman (peut-être simplement un peu plus de concentration au moment de me plonger dans la lecture). J’ai eu parfois aussi un peu de mal à cerner Augustina, voir même les autres personnages qui avaient parfois plus de consistance au travers de leurs actions qu’à travers un caractère et une histoire vraiment établie.
Néanmoins j’ai été touchée par la poésie et la délicatesse de ce roman, les défauts relevés sont peut-être simplement du fait qu’il s’agit d’un premier roman (dans l’Exception je n’avais pas eu du tout le même ressenti). Je vous encourage donc à le lire et à vous faire votre avis !