Dans le roman d’Auður Ava Ólafsdóttir, Le rouge vif de la rhubarbe, la douceur de la vie quotidienne côtoie des thèmes profonds comme le handicap. Si j’ai aimé la richesse des descriptions, j’ai été frustrée par des personnages peu développés et une narration décousue. À découvrir… ou pas.
Comment débute le livre ?
Ágústína descend seule sur la plage. Elle ne devrait pas parce qu’elle est handicapée. Mais elle a envie de discuter un peu avec le Tout-Puissant et elle a une tâche à accomplir : mettre une bouteille à la mer, avec un message bien sûr. C’est l’heure de déjeuner, d’ailleurs Nina l’appelle, il y aura de la compote de rhubarbe en dessert.
Qu’en ai-je pensé ?
J’ai eu un peu de mal avec ce livre. Évidemment, j’ai retrouvé la douceur d’Auður Ava Ólafsdóttir et j’ai adoré la description de la saison de la rhubarbe dans un petit village islandais, mais je n’ai pas compris où l’auteure voulait en venir. De plus, la narration qui passe d’un sujet à un autre manque de fluidité.
Le rouge vif de la rhubarbe est un premier roman, commencez plutôt par Rosa Candida. Lire celui-là en premier risque de vous donner envie d’abandonner alors que Auður Ava Ólafsdóttir est une excellente écrivaine.
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