La famille Spencer vient de s’installer à Mahingan Falls. Débutent alors une série de meurtres sordides inexpliqués et des communications téléphoniques effrayantes dans cette petite ville de Nouvelle Angleterre proche de Salem.
Le signal est un roman horrifique de Maxime Chattam sorti chez Albin Michel en 2018.
Ce volumineux roman de près de 800 pages est l'un des moins personnels de l'auteur.
Maxime Chattam s'est forgé une solide réputation dans le domaine du thriller horrifique avec d'excellents romans (L'âme du mal...). Il a choisi cette fois d'écrire dans le registre du Paranormal horrifique. L'intrigue rappelle énormément les romans de Stephen King ou de Graham Masterton (Avec cependant bien moins d'outrances sanglantes..).
Cependant, Le signal n'est pas exempt de faiblesses parmi lesquelles la longueur excessive du roman qui m'a personnellement un peu lassé. Le signal est un roman d'horreur qui se perd dans de longues digressions (amitiés adolescentes, harcèlement, étude du microcosme de la population de Manhingan Falls...) qui pourront faire perdre au lecteur, par excès de "dispersions", le fil de l'intrigue. Peut être Maxima Chattam voulait il renouer avec l'univers qu'il a créé dans ses livres sur L'autre monde ou avec celui du 5ème règne, un des ces premiers romans.
Grâce à un procédé technique révolutionnaire, une société de télécommunications a effacé la frontière entre le mondes vivants et des morts. Ce faisant, les morts peuvent investir le monde réel. Ceux qu'on appelle Ecos peuvent se matérialiser grâce aux ondes et s'en prendre à la population de Manhigan falls. Leurs pouvoirs sont augmentés en cas d'éruptions solaires.
Même s'il se ressaisit sur la fin de l'ouvrage dans un final Dantesque, Le signal est un cran au dessous des précédents ouvrages de l'écrivain.
Il aurait voulu lui dire que cela allait s'estomper avec le temps, que sa mémoire ferait le tri, mais il ne pouvait pas lui mentir. En effet, l'horreur avait le pouvoir de s'imposer, elle tachait l'âme plus sûrement que le plus sombre des vins sur une chemise blanche. L'horreur était persistante. [...] L'oeuvre de la mort demeurait indélébile, comme pour prouver que nul ne pouvait y échapper.
Ma note: 6/10