Un peu déconvenue face à ce roman qui promettait pourtant. Les premières scènes d'horreur dans le premier tiers du livre joue plutôt sur des peurs primaires : enfermement, solitude, obscurité... Et ça fonctionne très bien, on en a des sueurs froides. Puis d'un coup, les scènes deviennent gores et reposent sur des monstres extravagants dont on doute de la vraisemblance - ce qui m'a presque donné envie de rire parfois - jusqu'à l'apothéose à la fin de l'œuvre. Si Stephen King avait su parfaitement nous faire croire en l'existence d'un clown démoniaque, Chattam, qui affiche clairement qu'il s'est inspiré de ce dernier, en fait trop et sans grande subtilité, ce qui nous fait sortir de l'histoire.