Il lui fallait le ciel entier, plein d’étoiles mouillées pour épancher sa mélancolie.
"Pour Elio,
un peu de soleil de ces terres
qui coule dans tes veines
qu’il illumine ton regard"
Le soleil des Scorta, c’est typiquement le livre qui ne me tente pas aux premiers abords. Un titre bof, une couverture bof, un format bof, et une quatrième de couverture lu en diagonale. Mais c’est typiquement le genre de livre, que j’aime dès les premiers mots. Un style d’écriture poétique, une histoire dure et sensible. Un livre que je vais m’empresser d’ouvrir à chaque moments de stand by. C’est aussi le livre qui, une fois terminé, reste dans ma mémoire. Bref, un réel plaisir.
Violence, douceur, compassion, mélancolie, voilà ce qui nous est raconté dans ce livre.
Une famille se bat génération après génération pour garder la tête haute et lutter contre le mauvais sort. Elle le fait avec une volonté qui brise le cœur car les Scorta sont né de rien. Dès le commencement il n’y a pas même une once de bonheur et de joie dans leur vie. Il a fallut suer chaque jour pour construire leur avenir.
Tout se passe dans le petit village de Monteppucio. Les générations se succèdent, tout le monde se connait, tout le monde va se détester, se pardonner, se diviser, se déchirer, se reconstruire. Le temps va aider les cœurs à se forger, et les âmes à devenir plus belles. Car en Italie, dans les régions les plus reculées, il fait parfois bon vivre. Mais pas tout le temps.
Après la mort de Luciano, le premier des Scorta, sa fille et ses trois fils font la promesse de partager à leurs neveux et nièces un petit bout de leur savoir, un petit secret profondément enfouit. Et surtout, ils font une promesse encore plus belle, celle d’être heureux. D’être heureux ensemble, en famille.
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