C’est l’histoire d’un méli-mélo entre deux jeunes couples, en plein bouleversement amoureux. Les idylles sont confondus par les parents, et les dieux (c’est là la seule marque que le texte garde de son époque obnubilée par les récits de familles royales et divines).
Mais à cette histoire, à la base très classique, se mêlent aussi elfes et fées, qui apportent la touche onirique qui fait toute la particularité de cette pièce. Le temps d’une nuit d’été, les seigneurs s’égarent dans une forêt pleine de magie, mais aussi porteuse d’une redécouverte de la nature, la rencontre entre le céleste et le terrestre. Car dans toutes ces aventures fabuleuses, on trouve aussi le Village, qui prépare une scène pour la fête du mariage divin.
Quel classique ! Pour autant «Le songe d’une nuit d’été» est indémodable, il est facile de s’approprier cette pièce sans nécessairement toucher au texte. Différentes ambiances peuvent être créées autour de cette comédie.
Ce qui restera toujours c’est l’humour. Certains personnages clownesques prêtent vraiment à rire (Puck et Bottom en particulier).