Le symbole perdu? Qu'il le reste !
Les barbapa, quand on en mange une ça va. Ca fait toujours plaisir.
Quand on en mange 10, on est gavé et on en peut plus.
C'est exactement ce qu'il se passe avec ce symbole perdu. A trop vouloir tirer sur la ficelle du complot, du mystère, des rites ancestraux, on se répète et on accouche de quelque chose qui n'a plus de consistance.
Autant, j'avais été charmé par le Da Vinci Code. Autant là, ça tourne en rond.
On dirait que Dan Brown cherche à retrouver ce qui avait fait son succès. Sans y parvenir.
Et puis le style littéraire est d'une lourdeur !
Allant de la description précise du gout du thé qu'est en train de boire Langdon tout en expliquant sa provenance, son acheteur et ses origines.
L'auteur à tellement rien à nous dire qu'il se perd même dans la description du réacteur de l'avion au début du livre (veridic).
Alors, Dan Brown est surement un historien, il a du faire des tas de recherches pour pondre ce bouquin, mais on y croit plus. L'histoire ne va nulle part.
En même temps, c'est pas forcément évident d'aller chercher à prouver des complots là où il n'y en a pas.
Après, il y a un style indéniable. Une maîtrise du suspens. La scène où Katerine Salomon est poursuivie "au ralenti", dans le noir complet par un meurtrier puant l'éthanol est très bien travaillée.
Mais malgré tout, moi, Dan Brown, j'arrête.