Quand on en arrive là, on est de toute façon tellement euphorique, je veux dire qu'on vient de se coltiner 6 abominables pavés, et là ça sent la fin, on a les veines qui se remplissent de dopamine, et puis on va se sortir de ce labyrinthe dans lequel on s'est engouffré il y a 3 mois, on va revoir la lumière du jour, alors oui on est content, forcément... On a envie de convoquer la presse, on s'attend à tout moment à voir le tapis rouge dérouler devant nos pas, putain, plus que 300 pages, 250, 200, etc. C'est du délire, la foule est en liesse, en plus la fin est marrante : on apprend que tout le monde, strictement tous les persos du bouquins, sont en fait pédés, c'est comme la grippe, tout le monde attrape l'homosexualité et puis c'est la fin. Wahoo ! On s'en plaint pas. Et pour parler franchement, on se dit qu'on s'est quand même bien fait entourlouper. La vraie vie c'est la littérature ? C'est ça la fin ? C'est ça le truc qu'on nous fait miroiter tout le bouquin ? Allez, sérieusement. Juste soyons sérieux 2 minutes. La vraie vie c'est pas la littérature. Ça c'est n'importe quoi. C'est même carrément délirant. En vrai qui y a cru ? Ou qui comprend ? Parce que moi, pas bien, mais alors pas bien du tout. Déjà dans le 1 j'avais pas trop compris le truc avec les tours, les trois tours là, ce qu'il fallait en déduire, du fait qu'elles avaient l'air de bouger de place. Bon en maintenant tu sais : la vraie vie c'est la littérature. Bah bon courage.