Mes précédentes lectures étant très éloignées de ce type d’ouvrages, j’ai eu un peu de mal à rentrer dedans, environ 100 pages avant de se laisser enivrer par ces steppes russes. Ces dernières nous transportent bien plus que cette France fantasmée.
Ce récit est très beau, travaillé et emmène le lecteur vers des lieux infinis. Le vocabulaire est poétique et varié même si le mot “sonorité” revient à de nombreuses reprises.
L’histoire reste assez originale, bien racontée donc c’est un moment de plaisir. Le rappel au passé russe, tumultueux et sanguinaire ne peut que faire entrer le livre dans le pathos.