Ce trône de fer est l'exemple typique du livre longtemps repoussé. Refroidi par la nouvelle vague commerciale de la fantasy et retenu par la longueur fluviale de la saga, c'est la série qui m'a convaincu de le lire. Ce tome est d'ailleurs scrupuleusement adapté et il est heureux de voir que toutes les meilleures répliques sont l'oeuvre de Martin et non d'un collectif de scénariste.
La qualité de l'intrigue, l'épaisseur des personnages, la crédibilité de l'univers : tout concourt à faire de ce roman un classique de l'Imaginaire.
Il est cependant regrettable qu'une partie de l'adhésion du public vienne de la désaffection de l'oeuvre pour la fantasy. Le côté médiéval prime d'abord, au moins dans ce volume, reniant magie et créatures.