Le vampire de Ropraz
C’est une histoire particulièrement sordide que nous raconte Jacques Chessex. Une oeuvre, précise et particulièrement minutieuse qui relate, avec un réalisme troublant, la folie terrienne, la crasse...
le 23 janv. 2015
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Cette première découverte de Chessex risque de ne pas m'attirer vers d'autres de ses ouvrages. En effet, au delà du pitch passionnant a priori distillé par le 4ème de couverture, sur l'histoire d'un vampire dans le début du 20ème en plein coeur de la Suisse des cantons pauvres, on a du vide. Beaucoup de vide.
L'histoire de ce court roman, plus proche d'une longue nouvelle qu'autre chose, n'a pas vraiment d'intérêt puisqu'on y lit une suite de faits-divers. L'aspect clinique est certainement voulu, mais est raté, il ne donne pas à réfléchir sur les rouages inexorables de la haine et de la bétise populaire mais agace. Plus qu'un roman, on a l'impression de suivre une vieille émission de Pradel ou, pire, une histoire de pierre bellemare qu'on feuillette négligemment dans un bouquin oublié sur une location de vacances en attendant l'heure d'aller à la plage.
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Créée
le 11 mai 2015
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