Alors, ça commence vraiment superbement. Tellement bien que ce "début" est carrément trop court. Les faits et les éléments sont là, mais cependant l'intensité dramatique est mise en arrière.
Puis le voyage commence réellement. Et là, bigre, on se rend compte des possibilités de l'épopée du héros et de sa capacité à se sortir de situations fâcheuses.
Mais, bigre, c'est totalement cyclique par la suite. Chacune de ses étapes est un recommencement de la gestion de la problématique. Et le héros, Tuf, brille par sa platitude. Il n'a qu'un seul réel défaut et le bouquin n'est profite pas. Pas la moindre aspérité à laquelle s'accrocher. Si jamais il était pris en défaut, il a toujours la solution sous le coude. Solution la plupart du temps pré-planifiée. Ce héros est tellement un génie qu'il en devient in-intéressant. Les protagonistes qui l'entourent semblent plus vrais. Mais n'ont juste aucune chance face à l'omnipotence de Tuf.
Arriver à la fin d'un bouquin et, à la chute du paquet de droite n'attendre qu'un retournement et ne le voir jamais venir, j'en aurais pleuré...