Le voyage de l'origami par Sunread26

Chronique complète :

Extrait :

Nouvelle découverte, avec un petit livre jeunesse écrit par Guillaume Lacotte et illustré par Pascale Moteki, aux éditions Accès, collection Jeunesse. Un livre assez court, qui fera voyager son lecteur aux côtés d’origami, qui souhaite découvrir la mer. Un périple pas toujours joyeux, mais un objectif qui peut être atteint.

Je remercie Babelio et l’éditeur, pour l’envoi de cet ouvrage via leur opération Masse Critique.

Parlons peu, parlons texte ! Globalement, l’histoire a de quoi emballer son ou ses lecteurs. Toutefois, je trouve certains termes un peu trop compliqué pour le jeune publique, mais comme je ne lis pas avec celui-ci, difficile de juger par moi-même. J’ai par exemple retenu : jeu de go ou encore enquiquinant. Le premier est un jeu, c’est donc encore assez simple à expliquer, mais faut-il encore que le parent lui-même le connaisse. Pour le second, un synonyme peut être trouvé, le problème qui me gêne le plus avec celui-ci, c’est qu’il est littéralement répété à chaque page, ce qui devient très lourd. Surtout qu’il y a déjà d’autres mots qui sont répétés plusieurs fois de suite (sans que j’en voie l’intérêt). Apparemment, ce livre a un but éducatif… Il est destiné aux enfants à partir de 3 ans…

Avec du recul, j’entrevoie l’image que renvoi ce livre, même si j’ignore s’il s’agit de celle voulu par les auteurs. Le voyage d’origami n’est pas de tout repos, il finit même abîmé. De retour chez lui, il raconte son aventure et semble en garder un bon souvenir (la première page et identique à la dernière, ce qui est assez bizarre, mais signifie peut-être quelque chose également). Même si son objectif a été difficile à atteindre, il a quand même pris un peu de plaisir à voyager, à parcourir le chemin jusqu’à lui. Ainsi, la vie est faite de coups durs, qui pourraient bien nous blesser, mais il ne faut pas abandonner pour autant et continuer nous aussi, jusqu’à la mer. Un beau message, qui devrait être accompagné d’un « ne te laisse pas faire », mais bon. Quant au retour au point de départ, c’est parce que l’aventure ne se termine jamais.

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