L’évidence.
Les pages tournent, les photos vibrent, intenses, évidentes, troubantes. L’évidence.
Comment ne pas mal commenter une évidence, la simple évidence d’un art beau. Même parler d’évidence d’un classique ne résonne que maladroit et creux, et ce, même sans comparer avec la verve intense de Kerouac dans sa préface de 1959.
L’évidence de la beauté, et l’évidence du titre, The Americans, car c’est une évidence américain qui glisse, par les paysages et silhouettes, vibrant de noir et blanc. Il y a bien les juke-box dont parlent les premières lignes de Kérouac, il y a bien la route qui explique pourquoi Kérouac a été touché (et contacté) ; il y a les silhouettes, dans les rues, dans les salles. L’Amérique…
Un Amérique bien faite de route, de jardins, et de lumière noire & blanche en reflet, en dehors même des silhouettes qui y flottent, américaines.