beaucoup de choses a en dire, et en même temps je pourrais résumer ça a: les carnets d'un pauvre type dans une société qui part complétement en couilles.
La première partie m'a beaucoup intrigué je voulais vraiment savoir où il voulait en venir et encore maintenant je me demande, y a t'il vraiment quelque chose de philosophiquement intéressant a en retirer, ou était-ce simplement là pour nous faire une mise en bouche des évènements qui allait se passer et nous montrer un personnage contradictoire et torturé a vif ?
Je pense que c’était a but stylistique et donc plutôt la deuxième option même si j'ai pris des notes et que j'ai trouvé certaines idées intéressantes je vais probablement relire la première partie...
Tout est détestable dans ce livre, le petit patron à la con digne d'un épisode de strip tease, le salon des courtisanes, une mafia qui exploite les filles de la province sans le sous qui y voit un moyen de s'émanciper, et puis bien sur le personnage principale, une raclure, un pauvre type, un lâche, mais qui a le mérite d'être lucide sur cette société vérolé jusqu’à la moelle.
Je n'ai même pas parler des collègues et des relations sociales tout aussi détestable, et qui il faut bien le dire malheureusement n'a jamais été autant d'actualité. Les bassesses, les coup bas pour des postes a la con et se faire bien voir dans cette société malade au dernier degré.
Livre qui est malheureusement autant effroyable que d'actualité, qui dénonce les ravages de la ville et de l'entassement des masses humaines, usine a concassé du matériel humain, le dégrader, ce cancer qui prive les individus de la vraie expérience de l'existance, jusqu’à les rendre amorphe...