Deuxième pavé, mais il n'a pas échappé au sort du premier, je l'ai dévoré!
Les intrigues se succèdent à la cour du roi Farouk, pardon de l'esprit de famille, où Ophélie va littéralement en baver. Mais la jeune fille encaisse, se révélant peu à peu moins empotée qu'il n'y paraît. Notre héroïne gagne en assurance face à la cour, au paralysant Farouk, et même face au glacial Thorn, qui lui aussi gagne en paroles et en actes, laissant peu peu ouvrir sa carapace.
Ophélie, conservant son intégrité, est empêtrée dans ce monde décadent et baigné d'illusions, dans lequel elle va devoir mener l’enquête de ces disparus du Clairdelune. Elle ne sera pas tout à fait seule dans cette sombre affaire. On retrouve ces personnages attachants que sont Renard, Gaëlle, Archibald et même la Tante Roseline, qu'on se plait à imaginer évoluer dans ces décors cinématographiques. Ceci étant aidé par les belles illustrations de la Citacielle et de l'arbre généalogiques en début de roman.
L'intrigue s'épaissit et se fait de moins en moins prévisible. D’autant que l'histoire se joue sur deux plans, la trame en cours et les souvenirs, les 'bribes' de Farouk qui annoncent une grande Histoire dans l'histoire que nous suivons.
Et pour ceux qui en douterait encore, non ce n'est ni un autre à la Croisée des Mondes, ni un autre Harry Potter, même si ils sont rangés à coté dans ma bibliothèque.
Sur ce je vous laisse, je vais tenter de traverser un miroir...