Après un début prometteur et captivant, une ambiance plus qu'immersive, l'auteur se perd dans une multitude de descriptions toutes plus sanglantes et ignobles les unes que les autres, et ce, sur des centaines de pages. J'ai beaucoup apprécié les descriptions très précises, les détails foisonnants, les émotions des personnages bien rendues, la crasse de Paris qui nous donne presque envie de prendre une douche après lecture, le massacre organisé qu'on imagine sous nos yeux. Mais toutes ces descriptions répétées des dizaines de fois, ca finit par devenir lassant.
A la fin du livre, je n'en pouvais plus des têtes coupées, des femmes violentées, des membres arrachés, des combattants vomissant du sang, des gerbes d'hémoglobine et autres tortures. Avec 100 ou 200 pages de moins, le livre aurait clairement gagné en dynamisme. L'ambiance était posée, l'aventure de Mattias et Carla n'en aurait été que plus trépidante.
Donc, pour moi, une très bonne première moitié de roman, gâchée par la longueur des descriptions morbides de la seconde partie.