Dans ce roman - témoignage, Anthony Passeron raconte la vie de ses grands-parents paternels, bouchers, et la découverte de la séropositivité de leur fils aîné. Choyé, protégé, ce dernier à été contaminé par le VIH lors d'un séjour à Amsterdam durant lequel il s'est injecté de l'héroïne. A l'époque, le début des années 80, le virus du sida était inconnu ou presque. Les familles étaient seules face à cette maladie. Passeron évoque le souvenir de cet oncle fauché trop tôt par la maladie, les ravages de la drogue. En parallèle, il parle des avancées de la recherche française et américaine.
Les enfants endormis est un ouvrage à lire pour mieux comprendre. Il est à rapprocher de l'excellent "N'essuie jamais de larmes sans gant" de Jonas Gardell et de Plus grands que l'amour, de Dominique Lapierre.