Du cul, du con, de la pisse et de la merde
Roger, sa sœur, sa tante, sa mère et leur personnel vont faire un séjour à la campagne.
En faite, l'histoire commence vraiment quand Berthe tombe dans les escaliers. Au lieu de se préoccuper de sa sœur qui vient de s’éclater la tête par terre, Roger profite de cet instant pour contempler ses jambes mises à nu. Cela lui fait se remémorer le plaisir qu'il avait, enfant, de se faire savonner "le vit" par sa mère et sa tante. On passera outre ces pensées incestueuses. Si on devait s'arrêter là autant fermer le livre tout de suite. Roger grandit et cela lui permet de s'abonner aux plaisirs charnels (onanisme, sodomie, levrette etc etc). Toutes les femmes qu'on rencontre dans le texte se "la font mettre" par le jeune Don Juan. La mère est une exception mais Guillaume trouve des moyens pour la mettre en scène : Il ramène le père par exemple. Par la même occasion il introduit la troisième sœur de Roger dans l'histoire. Celle-ci chie, pisse dans les bois et son frère trouve un malin plaisir à la regarder faire. Ceci avant de la baiser évidement.
Cette centaine de page est totalement dépourvue de poésie. Je m'attendais à trouver un livre dans lequel un homme séduit des femmes car c'est pour moi la vraie définition d'un Don Juan. Sauf que pour arriver à ses fins Roger n'a qu'à mettre un doigt dans le "con" d'une femme et celle-ci se donne presque instantanément. Quel magicien ce Roger ! Quand ses expériences sexuelles ne provoquent pas le dégoût, elles sont tout simplement ennuyeuses. Le problème d'Apollinaire c'est qu'il ne parle que de cul et ça en devient chiant ! Ahah quel jeu de mot .. oui parce qu'en faite cette nouvelle est scatophile .. et zoophile j'allais oublier. Si vous avez des fantasmes tordus ce livre est fait pour vous ! Parce qu'entre le paysan qui baise sa vache, Roger qui dépucelle sa sœur pendant ses menstruations et qui regarde les femmes pisser dans les latrines, vous serez servis.
Après c'est pas non plus Salo ou les 120 jours, y'a pas de sadisme, tout est fait consciemment dans la joie et la bonne humeur (il est limite remercié pour chaque coup de queue). Et puis le livre se termine sur une bonne touche d'humour. Ça vaut bien trois points.