Annie O'Neill est seule, elle a trente ans. Sa mère est morte, elle n'a aucun souvenir de son père, parti un soir alors qu'elle avait huit ans.Elle possède une petite librairie à Manhattan, un appartement, elle est la voisine de palier de Jack Sullivan, ancien journaliste, ancien baroudeur et alcoolique qui lui sert de nounou, de père, d'ami et de confident. Son destin bascule le jour où un homme, qui pourrait avoir l'âge de son père, pousse la porte de la librairie, car il a connu le père d'Annie, lui montre quelques lettres et une sorte de manuscrit qu'il lui délivrera chapitre après chapitre, semaine après semaine. Elle y découvrira Harry Rose, rescapé de Dachau, gangster à 17 ans, mafieux à 23 et paisible père de famille 20 ans plus tard.Une sorte de fresque historique qui fait le va et vient entre le passé et le présent et qui va définitivement changer la vie d'Annie.
Ellory, spécialiste de la noirceur écrit avec les Fantômes de Manhattan un roman moins sombre, mais quel ennui ! Malgré les critiques élogieuses dont il a bénéficié... Les dialogues sont lourds, parfois pompeux, les personnages guère attachants. 456 pages avec une écriture qui cherche son style, le trouve parfois ( quelques chapitres consacrés à Harry Rose). De plus l'auteur ne semble pas très à l'aise avec son personnage principal, Annie, et peine à le faire exister. Une sorte de misogynie sous-jacente, j'ai pas aimé. Cela dit, après quelques laborieux chapitres, une fin hélas prévisible, au moins à partir de la page 263. Si vous aimez R.J. Ellory, passez votre chemin avec les Fantômes.