Nappes oniriques
Une micro-lecture peut éclairer ce qui fait le style des Fruits du Congo. « Fred se jeta sur son lit de camp, tué de fatigue, et tomba dans le royaume obscur où s’agitent et se métamorphosent les...
Par
le 29 mars 2015
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Ce livre est fascinant parce que le style est envoûtant, il glisse (…« comme une huile qui vous coule sur la barbe¹ »…), enjoué, pince-sans-rire, grave et magique. On comprend pas tout. C’est tellement sans importance, on poursuit la lecture, sous le charme. De fait ça finit par s’agencer, s’emboîter, globalement. On voudrait retenir de ces expressions, de ces phrases (à part l’huile) riches, denses, fastueuses, mais au fur et à mesure on oublie
Ils parlèrent de « processions de curieux » qu'il aurait amenés au caveau. C'était surestimer nettement la jument de l'« Hôtel du Sauvage ».
, la lecture se poursuit, et comme il n’y a que deux parties, aucun chapitre, seulement d’inégaux paragraphes séparés par de sobres astérisques, on poursuit la lecture tourbillon de ces données qui se téléscopent, mais oui, il y a un tableau global, tragique, et on le voit trop tard.
1 : ah bah oui, fatalement.
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Créée
le 8 avr. 2024
Critique lue 15 fois
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