Alors oui, il y'a ce principe des enluminures (des formules écrites sur des objets modifient leur comportement, par exemple, une charrette peu devenir auto tractée en lui faisant croire via les enluminures qu'elle est légère comme un nuage et qu'elle est portée par un vent du nord). Bon, voilà, c'est une idée séduisante et qui laisse penser pas mal de potentiel. Et ce potentiel est exploité dans le livre, mais déjà il est mal exploité, car en réalité, l'auteur ne fait pas preuve de beaucoup de rigueur et de respect sur son principe fondateur et le lecteur un peu avertit se fera un plaisir de noter le grand nombre d'incohérence qui existe dans ce système qui peut devenir un peu complexe à consolider.
Non seulement, ce principe d'enluminure devient vite bancale au fil du récit, mais en plus les personnages sont inintéressant, ce n'est même pas qu'ils sont construit sur des clichés, mais leur motivations est toujours mal construite ou encore une fois incohérente avec leur caractère.
Orso décrit comme un maître enlumineur fou ne fait jamais la moindre preuve de folie, tout juste est il énervé et grossier. Sancia la "rebelle", veut complètement faire corp avec l'équipe à la fin, on ne comprend pas pourquoi et ce n'est pas ces sentiments pour Bérénice qui sont mis avant.
Et les retournements de situations sont prévisibles et on finit par ne tellement plus attacher d'importance aux enjeux de l'aventure qu'on ne s'en souci même plus.
Et l'écriture n'est pas là pour valoriser le tout, ce n'est pas lourd, c'est juste insipide et plutôt mal écrit même, car les mots et le vocabulaire n'est pas "consistant", des fois les champs lexical sera grossier, des fois des mots propres au monde seront inventés, mais aucun choix ne sera fait et du coup, on navigue dans un tout pénible à suivre (qui à inventer quelques mots propres au monde, autant y aller franchement, plutôt que d'inventer une alternative au mot Putain! Autant ne rien faire).
D'ou sort cette notion de pourcentage de Sancia pour limiter la vitesse de ses plaques volantes pour rejoindre la montagne en fin de récit??? Pourquoi les personnages ne l'ont pas utilisée avant??
Je n'ai pris aucun plaisir à découvrir ce monde passé les premières pages, ça ne prend pas, impossible de s'attacher à ces personnages inconsistants aux ressorts incohérents, à ce système de "magie" ambitieux mais mal exploité, bref pas grand chose ne fonctionne dans ce premier volume, et je ne me risquerais pas au 2 autres volumes qui le suivent tellement le premier ne construit rien de solide.
Vous l'aurez compris, je ne recommande pas.