Numéro 1 : C’est un classique ! ok tout le monde dit ça et ça n’apprend rien. Mais tant qu’on a pas lu les Misérables on ne se rend pas compte à quel point ce livre a marqué l’inconscient collectif. Alors si vous voulez mieux comprendre les références que tout le monde utilise. Lisez-le.
Numéro 2 : C’est passionnant ! L’ami Hugo sait raconter des histoires, tout y est, des trahisons, de l’aventure, des tragédies, des complots, de l’amour, de l’action…
Numéro 3 : Des personnages ! C’est surtout la force de ce roman, les personnages, décrits en profondeur, avec toute la nuance des sentiments, ce que vous n’aurez jamais dans un film. Vous allez aimer ces personnages, ou aimer les détester c’est selon.
Numéro 4 : Une époque ! vous aimez les romans historiques vous allez être servi. On s’y croirait, de la restauration à la monarchie de juillet, entre la chute de Napoléon et le paris des barricade . Du bourgeois au pauvre en passant par les militaires et les religieux, vous aurez un vision détaillée de comment on vivait à l’époque. Mieux que Stéphane Bern.
Numéro 5 : La nature humaine ! La bonté et la bassesse, la rédemption, le pardon, la vengeance et la cupidité. On se rend compte à quel point si le contexte à changer les hommes restent les mêmes.
Numéro 6 : Vous pourrez vous la péter ! vous pourrez dire non seulement que vous avez lu une œuvre majeure de la littérature mais aussi que vous êtes venu à bout d’un des romans français les plus long jamais écrit.
.... OU PAS...
Numéro 1 : C’est chiant ! Ouuh le vilain mot. Et pourtant, si l’histoire est passionnante, les longues digressions rébarbatives coupent complètement le rythme. 100 pages sur la bataille de Waterloo ! Pas étonnant que ça fasse parti des livres les plus abandonnés en cours de lecture.
Numéro 2 : Un petit côté prétentieux ! Victor Hugo parle de lui, soit à la 3ème personne du singulier soit avec le nous de majesté. A part Alain Delon et la reine d’Angleterre personne de fait ça. Et puis être érudit c’est bien, ce n’est pas une raison pour étaler pêle-mêle ses connaissances pour épater la galerie.
Numéro 3 : C’est interminable. Si comme moi vous êtes un lecteur assez lent, il vous faudra entre 40 et 50 heures pour en venir à bout. On est loin du petit thriller qu’on finit dans la nuit….
Numéro 4 : On comprend pas tout !. Je me targue d’avoir un vocabulaire assez riche, mais là je dois m’avouer vaincu. Entre les locutions latines et les termes spécifiques aux objets et corps métiers de l’époque, des phrases entières m’ont échappées.
Numéro 5 : Références incompréhensibles ! c’est surement le pire. Les auteurs et philosophes, les maréchaux de Napoléon, la mythologie, les révolutionnaires de 89, une liste interminable de gens que par manque de culture (il faut se l’avouer) on ne connait pas ou peu, sont citer, utiliser comme exemple, comme métaphore ou explication, comparer les uns aux autres…. Bref on se sent bête.
Numéro 6 : C’est triste. Pas de spoilers, mais bon ça s’appelle “Les Misérables” par les “Joyeux Lurons”
... à vous de choisir