Les Misérables par Nananah
Hugo, c'est monumental et surfait. C'est un sens de la formule qui en devient écoeurant. mais voilà, Hugo, c'est un monstre.
Il y a des livres comme ça, qu'on lit à des moments de sa vie où ils nous parlent tout particulièrement.
Ma première lecture des Misérables s'est faite en sautant tous les chapitres qui ne faisaient pas avancer l'intrigue. La seconde, j'en ai lu un peu plus. La troisième, un peu plus encore. Aujourd'hui, je découvre des nouveaux paragraphes à chaque relecture, et je m'étonne à chaque fois d'être passée à côté de la beauté de ce que je découvre.
Et c'est dans ces chapitres, de premier abord lourds et inintéressants, qu'on découvre le coeur de la pensée de Hugo, sur des sujets aussi variés que la religion et sa pratique, l'écologie et les politiques agricoles, la justice sociale et le progrès...
Après, c'est sûr que pour se familiariser avec Hugo sans prendre le risque de se lancer dans quelque chose de long et lourd, il vaut peut-être mieux commencer par autre chose. Le Dernier Jour d'un Condamné peut-être ?