Il faut être conscient de ses limites, je pense que la pensée de Sartre me sera à jamais inaccessible.
Donc, nous avons un héros (un aristocrate en fait, qui a échappé à un massacre entre aristocrates quand il était petit). C'est pas très grave parce qu'à cette époque les élites adoraient s'entre-tuer. Les hommes étaient encore libres et ils passaient leur temps à faire la guerre ; enfin plutôt à faire des raids pour choper des petites, jouer au petit train et faire semblant de se battre en se tirant la langue. Bref une sorte de paradis perdu. Evidemment, il y en avait qui étaient plus futés que les autres et du coup il disaient qu'ils étaient les rois, égorgeaient leurs petites quand le vent manquait et récupéraient un maximum de petites qui n'étaient pas de leur sang pour faire ce qu'ils avaient à faire. Bref, une période où les hommes étaient libres et heureux.
Et bien en fait pas du tout, d'après notre philosophe à nous, ils étaient super tristes et tout le bon peuple aussi. Parce que le bon peuple, il pige que dalle à la philo et puis il sait à peine lire (parole de Président de la République) et puis il est un peu répugnant le bon peuple (il sent mauvais et il attire les mouches). Et donc, le petit aristo de tout à l'heure il se pointe et il butte tout le monde sauf les chiens parce que les chiens c'est gentil, ça fait houa houa et ça remue la queue. Vous avez pas compris?
C'est que l'aristo, en fait, c'est l'élite de l'époque et donc il faut bien qu'il prenne en main toute les mauvaises pensées du bon peuple. Du coup il se barre avec les bienveillantes et il prend toutes les mauvaises pensées avec lui (en fait ce sont les plus rigolotes parce que ce sont celles qui donnent le pouvoir) et il dit au bon peuple qui était déjà libre qu'en fait maintenant ils sont libres mais que comme il sera plus là et qu'ils sont pas très futés, ils vont pas savoir quoi faire. Trop fort.
Toujours pas compris, hein? C'est normal, fallait mieux travailler en classe et maintenant vous risqueriez pas de vous faire écraser tous les samedis sur des carrefours giratoire. Le roi est mort, Vive le roi.