Gerbant.
Oui le thème est fort, n'en déplaise aux amoureux d'Apollinaire qui se fait ici l'émule du scabreux marquis de Sade, la portée philosophique en moins.
Ne pensez pas trouver ici un gramme de poésie, ce n'est pas le registre exploré ! Ce qui est exploré, ce sont toutes les pratiques sexuelles imaginables et il faut reconnaître que l'auteur d'"Alcools" n'en manque pas, d'imagination !
Gerbant, disais-je, car bien que le lecteur soit censé prendre au second degré toute cette prose scatologique (d'ailleurs qui a décrété cela ?), difficile de ne pas être pris de nausée à la lecture de toutes les dépravations que je juge insoutenables à commencer par la pédophilie, la gérontophilie, la zoophilie et la nécrophilie.
Les aventures érotiques du prince roumain Mony Vibescu ne m'auront pas laissée de marbre, elles m'auront répugnée. La découverte des classiques n'est pas toujours de tout repos. Comme il n'est visiblement pas donné à tout le monde de les apprécier.