Les Particules élémentaires par Brice B
Un de mes ex m'avait présenté Houellebecq comme un auteur "misogyne" et "homophobe" lorsqu'il me parla d'un de ses bouquins, La possibilité d'une île. Alors évidemment, quand on part sur ce genre de base, on a pas vraiment envie de lire du Houellebecq. On ne court pas à la FNAC pour acheter son bouquin. A posteriori, je dois vous avouer que c'est tant mieux, parce que j'aurais sacrément les boules d'avoir dépensé de l'argent pour ce livre...
J'ai stoppé ma lecture des Particules élémentaires à la page 144, et c'était, sincèrement, déjà bien assez. J'ai rarement lu livre aussi chiant, si ce n'est du Nothomb, mais elle a pour elle l'avantage de n'écrire que des bouquins de 70 pages. On les finit donc avant de les regretter. C'est l'histoire d'une trépidante épopée, d'une aventure comme jamais vous n'en lirez d'autres. Ce sont des propos ironiques. Ce livre est une érection flasque, un truc qui ne sert à rien.
Michel est un biologiste vieux garçon, mal baisé, qui quitte son boulot et ne baise pas. Il a un frère, Bruno, qui a passé sa jeunesse à se masturber dans une ambiance post-soixante-huitarde. Déjà, je suis désolé, j'ai mis une dizaine de page avant de réaliser qu'on avait changé de personnage, et qu'on était passé de Michel à Bruno. Comprenez, le récit suit un rythme effrenné où il est difficile de prendre le temps de suivre les choses... Surtout, leur vie étant rigoureusement aussi chiante l'une que l'autre, on a du mal à savoir avec quel frangin on se coltine la lecture.
Si mon avis vous intéresse, donc, ce n'est pas une lecture nécessaire. Vous pouvez mourir serein sans avoir lu Houellebecq.