Mon second livre de Houellebecq après Extension du domaine de la lutte.
Ma critique ne pourra donc pas englober toute l'oeuvre de Houellebecq. Dans ces deux livres publiés à une intervalle de 4ans, j'ai pu retrouver de nombreux thèmes communs qui semblent constituer les sujets principaux de l'oeuvre de Houellebecq (J'ai hâte de voir si cela a évolué dans ses publications plus récentes, lors de mes prochaines lectures).
Les thèmes de la sexualité et de la place de l'individu au sein de la société me semblent vraiment être les piliers de ces 2 livres, ce qui rend la lecture particulièrement passionnante pour l' "overthinker" que je suis.
Un thème qui me semble être moins évoqué dans Extension du domaine de la lutte, étant au contraire assez important dans les Particules est celui de la Religion. Plutôt absent dans les 2 premières parties du livre, le thème devient fréquent dans la troisième.
J'ai beaucoup aimé la première partie du livre, les personnages sont attachants, ce qui m'a poussé à lire les 100 premières pages d'une traite.
Arrivé à la seconde partie j'ai eu plus de mal, probablement car je sentais trop venir la fatalité de la troisième partie du livre. Et que parfois certaines scènes descriptives peuvent se montrer assez longues à mon goût.
J'ai eu un véritable coup de cœur pour la troisième partie et l'épilogue qui ont su raviver mon questionnement sur le sens de la vie.
Ce qui me voit attribuer la note de 9 au lieu du 7-8 que me faisait envisager la seconde partie.
Le titre de ma critique (une phrase prononcée par Walcott), résume à mon sens très bien le thème principal de la troisième partie du livre, cependant l'épilogue constitue une ouverture sur cette fatalité.
Si, au final l'abolition de la fatalité était la prochaine étape de notre évolution ?