Le narrateur, quinquagénaire, se souvient, par une nostalgie réaliste, de l'été insulaire et solaire où il a découvert l'amour, ses espérances, comme ses doutes. L'habitude des lieux a permis de baliser le décors et de finir par vouloir multiplier les apprentissages, tant matériels que sentimentaux.
Ce roman court m'est apparu beau, sensible, retranscrivant de manière lucide et vraisemblable le for intérieur d'un jeune garçon de dix ans qui commence à s'interroger sur son existence et son environnement. Loin de rester vain, il s'avère fort recommandable.