Les Prodiges de la vie par LolOh
Il s'agit de la première nouvelle de S. Zweig, âgé alors de seulement 23 ans. Bien que dense (sensation peut-être due à l'édition : Libretti) elle se lit très facilement.
On perçoit déjà ici des thèmes chers à Zweig (religion, éveil à la sexualité, introspection, etc.) qui laisse présager ses écrits suivants.
Dans l'édition Libretti, la préface est un peu spoilante, d'autant que des notes de bas de pages sont redondantes avec la plupart des informations données dans celle-ci, je conseille donc de la lire ensuite.
Mon seul regret serait que Zweig fait preuve d'une certaine misogynie (Esther devient femme par le seul éveil à la maternité), et étaye l'idée de race et de caractères (physiques et psychiques) liés à l'origine, thème de sa thèse par ailleurs.
Mais ceci est à relativiser compte tenu de l'époque de rédaction de cette nouvelle (1904).