J'ai attaqué les racines du ciel après avoir lu La vie devant soi et La promesse de l'aube. Donc avec beaucoup d'appétit.
Mais il faut avouer que les racines du ciel demande un peu d'investissement, là où les autres romans nous embarquent dès la première page.
Le début, jusqu'à quasiment la moitié est plutôt dur à lire. L'histoire est racontée par beaucoup de personnages, avec beaucoup de points de vue, et n'ayant pas de liens directs avec l'histoire.
Mais en persévérant, on arrive à une partie du roman plus stable en terme de natation.
Mais sinon on retrouve toute l'intelligence de Romain Gary dans ses réflexions sur l'humanisme, avec dans ce roman, spécifiquement les thèmes du colonialisme et surtout de l'écologie, ce qui est sacrément original pour un roman des annes 50.
Et on a encore une fois des personnages complexes et riches, dont Morel, qui est un des personnage de roman les plus charismatique que j'ai vu depuis longtemps.
Bref faut s'accrocher, mais ça en vaut le prix.