J'ai l'impression d'avoir déjà critiqué ce roman, et en relisant celle que j'ai écrite pour Face aux feux du soleil, je constate que c'est le cas.
Il va être difficile de ne pas me répéter, alors je vais devoir faire court. Ce roman est encore un whodunnit et n'est là encore qu'un simple prétexte à faire évoluer les paramètres de l'humanité pour voir ce qu'il peut se passer. Les enjeux sont bien plus politiques qu'autour du résultat de l'enquête, rien ne change vraiment.
Ah, si.
On y parlera beaucoup de Personnelles. Si le contexte vous permettra de savoir qu'il s'agit de toilettes, un passage par l'Américain (privy) sera nécessaire pour comprendre exactement ce dont il est question - je ne comprends pas le choix du traducteur...
Le rapport des différentes sociétés aux toilettes, l'acceptation de l'Autre (et du robot) est posé. C'est curieux, presque intéressant en fait, mais l'auteur en fait tellement des caisses autour de cette idée que ça en devient ridicule.
Je m'en veux de terminer sur ce détail, mais c'est réellement le point qui ressort quand on compare les deux œuvres ; malgré tout, la lecture en est passionnante, l'auteur réussit à faire monter le suspens tout en présentant divers possibles, fait avancer son intrigue plus large autour de la colonisation de l'espace par les humains.
Une lecture passionnante.
Vite, la suite !