Les Saisons d’Autombe – Tome 1 par Sunread26

Chronique complète :

Extrait :

Découverte d’un titre post apocalyptique, qui peut être un peu d’actualité même s’il se déroule en 1983 (et que je pense avoir la référence pour cette date). La dangerosité du nucléaire est connue, mais souvent minimisé, notamment en ce qui concerne nos centrales… alors qu’il suffit d’une bombe pour que plusieurs d’entre elles explosent. Ce récit apocalyptique nous faire suivre un protagoniste qui semble assez détestable au début, il n’a littéralement plus le goût de vivre, et l’apocalypse lui fournira enfin une bonne raison, ce qui est à la fois triste et beau.

Je tiens à remercier l’auteur, Florent Maerten pour sa demande de SP numérique via la plateforme Simplement.Pro. La lecture a été éprouvante mais aussi très prenante.

TW : Morts Violentes, Conséquences Nucléaires, Psychologie

Pour la référence, je pense au fait qu’il y a vraiment failli y avoir une troisième guerre mondiale suite à une erreur, comme présenté dans ce tome. Dans les années 80, le monde est encore en pleine Guerre Froide. Dans la nuit du 25 au 26 septembre 1983, une fausse alerte d’attaque nucléaire à lieu sur un panneau de contrôle Russe. Celle-ci affichait 5 objets, missiles, en provenance d’une base américaine. Et c’est là que la version réelle, et celle du livre diffère, dans la réalité Petrov ne contactera pas ses supérieurs et n’appuiera pas sur le bouton, tandis que dans le roman c’est tout l’opposé. On peut donc le dire, grâce à son inaction, une troisième guerre mondiale a été évitée. Mais dans le cas du roman, les missiles nucléaires ont déferlés de partout, et certaines centrales ont finies par exploser. Pour le reste, c’est difficile à dire, y a-t-il eu des répliques d’autres pays ? On n’en sait rien ! Comme quoi, il suffit parfois d’une seule décision pour détruire le monde (ce qui justifie aussi que ce genre de bombes et systèmes ne devraient pas exister).

L’auteur commence donc avec un événement réel avant de modifier l’histoire, il s’agit donc d’une Uchronie. Dans le cas de nos personnages, Stanislas est un français ayant eu pour lubie de faire construire un bunker dans son jardin parisien, lassé de la vie, il avait décidé de mettre fin à ses jours, n’ayant plus goût à rien. Comme le dit un certains dicton : On ne se rend compte de l’importance d’une chose que lorsqu’on la perd. Pour Stanislas, et le reste du monde, c’est lors de cette soirée que tout bascule, pour le pire. Une bombe s’apprête à frapper en France, nulle doute qu’elle vise Paris. Les informations relaient cette information, par chance c’est le week end et Stanislas est chez lui. Avant même qu’il puisse rejoindre son bunker, son voisin sonne à sa porte et demande si sa famille et lui pouvait aussi y entrer. Ni une, ni deux, le groupe se retrouve dans le bunker, et avant même que la bombe n’explose, ils doivent faire un premier choix difficile. En effet, « Stan » est connu dans le quartier pour son bunker, et en quelques secondes, il est passé du fou à potentiel sauveur. Sauf qu’il n’a prévu qu’un an de vivre, pour une personne…

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