Dans ce quatrième volet, Claire et Jamie construisent leur nouvelle vie en Caroline du Nord, dans des terres encore très sauvages et reculées de la civilisation. Au XXème siècle, Briana, leur fille, apprend les circonstances tragiques de leur mort à travers des recherches historiques et va, elle aussi, tenter de changer le cours de l’histoire.
Bien que ce quatrième tome m’ait moins plu que les précédents, j’ai du mal à baisser sa note. Ce n’est pas qu’il était mauvais, mais les attentes étaient plutôt hautes et au bout d’un certain temps, il devient difficile pour l’auteur de se renouveler. Mais je dois avouer que Diana Gabaldon s’en sort très bien, car malgré une première moitié très très longue (beaucoup trop longue), elle arrive à maintenir notre intérêt pour les personnages, en développer de nouveaux, et renouveler ses intrigues tout en continuant à jouer sur la dimension fantasy grâce aux voyages dans le temps.
Pour autant je soulignerais ici - comme beaucoup d’autres l’ont déjà fait - qu’il y avait beaucoup trop de longueurs. A mes yeux, la première moitié aurait pu être grandement réduite, et les aventures de Roger chez les Indiens auraient pu l’être également. L’intrigue semble commencer à la fin de ce volume, ce qui me laisse penser que l’autrice aurait gagné à carrément recouper le 4 et le 5 en réduisant drastiquement le 4.
Pour conclure, je dirais que ce quatrième tome n’est ni extraordinaire, ni mauvais. Il aurait certainement gagné à être raccourci, mais l’autrice a su continuer à exploiter les voyages temporels (on avait bien peur qu’ils soient à nouveau passés à la trappe) et la romance entre Claire et Jamie avec succès. Bien qu’il s’agisse d’une saga de divertissement, ce volet était beaucoup moins “historique” que les précédents, et j’espère donc que le prochain sera un peu plus riche en ce sens, à l’image du tome 2 que j’avais beaucoup aimé.
On passe toujours un bon moment en compagnie des personnages auxquels on s’est grandement attachés depuis le tome 1, et si je pense que je lirai la suite avec plaisir, j’admets que je ne suis pas impatiente de le faire.