Stefan Zweig nous expose, en autant de chapitres, les grands moments qui, selon lui, ont façonné le monde, de la fin de carrière de Cicéron à la victoire "à la Pyrrhus" du Président Wilson, en passant par Waterloo, la composition de la Marseillaise, la découverte de la Mer du sud, de l'Antarctique, l'invention des communications transatlantiques, les relations de Dostoïevski, qu'il vénère, avec sa noble épouse, la prise de Byzance par les Ottomans, les dernières grandes émotions de Goethe et Haendel, notamment.
Cette sélection est certes quelque peu subjective. Elle fait toutefois éminemment réfléchir sur le sens de l'évolution de l'histoire, de l'humanité. Elle permet de cerner de manière encore plus précise le monde de représentations de l'auteur, décidément aussi érudit que prolixe.
Ses analyses sont fines, réfléchies, voire empreintes d'émotion. L'ensemble est édifiant, nécessaire, et invite à l'approfondissement.