Un tome de trop

Une première partie très longue et finalement peu instructive où les révélations s'avèrent mineures et les réflexions sans attrait particulier, ne faisant que conforter avec lenteur les indices déjà disséminés par l'auteur dans le tome précédent.
Un combat final qui ne s'éternise heureusement pas (comme on peut le craindre dans le genre) et l'accomplissement à l'inventivité douteuse des deux prophéties d'Usul ferment une saga qui a connu de beaux moments et où Pierre Grimbert a montré autant d'aptitudes à concevoir une histoire solide malgré des bases qui lui laissaient peu de latitude qu'une évidente volonté d'étirer ses intrigues comme s'il avait fallu gratter assez de papier pour justifier la sortie de quatre tomes alors que trois auraient largement suffi compte-tenu de la matière proposée.