Joconde jusqu'à 52
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le 1 mars 2024
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Après avoir découvert le génial « Perspective(s) » de Laurent Binet, j’étais aux anges par la sélection en lice pour le Prix Audiolib 2024 : le roman « Les yeux de Mona », aussi consacré en partie à l’Art, en faisait partie.
De par sa caractéristique notable d’y présenter 52 peintures en 52 semaines, j’avais acheté d’office l’édition brochée du bouquin lors de sa parution. En effet, sa jaquette est sous la forme d’un poster reprenant toutes ces œuvres et ce, dans l’ordre où elles sont abordées dans le livre. Dans la version « audio », seules quelques peintures sont disponibles dans le coffret.
Malgré la certaine « légèreté » que pourrait laisser penser la quatrième de couverture (la présentation de 52 peintures d’un grand-père à sa petite-fille de 10 ans, Mona, qui risque de perdre la vue), un accent tout particulier est malgré tout porté sur l’Art et les œuvres picturales qui y sont relatées.
De formation en histoire de l’art, l’auteur, Thomas Schlesser est – en effet – un spécialiste. Bien loin que d’en fournir des descriptions sommaires, c’est une véritable découverte de ces œuvres que le lecteur aura la chance de vivre. En plus d’un descriptif complet du tableau, presque visuel, des anecdotes sur la biographie des artistes est aussi abordées lors d’échanges entre Mona et son grand-père. De plus, l’auteur est sorti des sentiers battus dans son choix des peintures présentées, bien loin parfois des plus connues par le grand public !
J’ai terriblement aimé tant l’histoire autour de Mona que tout ce que j’ai pu m’instruire à propos des tableaux, et ce sans me déplacer de mon salon. J’ai eu l’impression de flâner et de déambuler au Louvre, au Musée d’Orsay et à Beaubourg en compagnie de Mona et d’Henry, son grand-père, tout en m’imprégnant des tableaux et en apprenant une flopée de choses…
Ce parcours initiatique révèle une magnifique osmose entre une petite-fille et son grand-père, un peu fantasque mais surtout, bienveillant aux connaissances débordantes. Engageant le lecteur à se poser, à observer et à regarder vraiment le monde et ses merveilles, j’ai beaucoup apprécié cette invitation.
L’acteur, François Cognard incarne à merveille le rôle de Henry, ce grand-père si touchant et attachant pour qui sa petite-fille, Mona est la prunelle de ses yeux.
Que vous soyez novices ou experts dans le domaine de l’Art, je vous recommande vivement ce livre, à apprécier doucement mais intensément.
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Créée
le 10 juin 2024
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