Le sang des 7 rois commence par un enlèvement. Ou plutôt deux rapts d'enfants fort mystérieux, les ravisseurs ayant laissés de l'argent en dédommagement.
Le sergent Orville, chargé de leur traque se voir élever au rang de Capitaine-ambassadeur, un titre le plaçant au-dessus des rois et l'obligeant à consacrer sa vie à la traque, mais avec pour consigne de suivre les fuyards, et de ne surtout pas les rattraper !
Voilà en quelques mots le point de départ de ce roman, premier tome d'une série qui en comptera sept.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce roman est très réussi. La mise en place narrative est intéressante, les informations nous étant distillées au compte-goutte. On découvre donc le monde pas à pas (sans sombrer dans la didactique poussive) et l'assimilation se fait en douceur.
Le monde mêle à la fois des éléments proche de notre Moyen-Âge : l'Inquisition, les liens de féodalité, mais aussi des concept un peu plus contemporains tel que l'eugénisme ou le mythe du surhomme.
Ce premier volet est donc consacré pour sa plus grande partie à la traque par le capitaine-ambassadeur Orville des mystérieux voleurs d'enfants. Le personnage est attachant, mais aussi mystérieux car il semble développer au fil du temps des capacités qui le placent au-dessus du commun des mortels.
Or, on apprend rapidement que seuls les sang bleu (car ils ont littéralement le sang qui vire au bleu) développent des pouvoirs. Sang bleu qui sont d'ailleurs exterminés en raison des risques qu'ils représentent pour le commun des mortels. Et bien évidemment, Orville possède un sang parfaitement rouge.
On se doute que les explications viendront plus tard, mais en attendant la suite, le mystère reste entier ! Rendez-vous donc en septembre pour un deuxième tome plein de promesses.
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