J’ai commencé à lire Lolita en voiture. J’accrochais sans vraiment accrocher. Arrivé chez moi, je l’ai déposé dans ma chambre, guère convaincue. En fait, c’était tout sauf ce à quoi je m’attendais, j’étais même un peu déçue. Le narrateur nous racontait sa première histoire d’amour lorsqu’il n’était encore qu’un adolescent. Cela me paraissait affreusement banal. Et puis les choses on changé. Ce prologue n’était là que pour expliquer sa passion compulsive pour les nymphettes (fillette entre l’enfance et l’adolescence), vraiment bizarre ! Pourtant, c’est justement ce renversement, cet aspect étrange et dérangeant qui a fait que la magie a opéré. La psychologie est si bien travaillée qu’on croit à l’histoire de M. Humbert Humbert. Nabokov parvient à nous faire aimer ce personnage répugnant en y mêlant un soupçon de poésie et beaucoup amour.
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