Ma Mémoire assassine est un peu comme une suite au film dont le titre se rapproche, Memories of Murder (d’ailleurs cité dans le roman), avec ce vieil homme qui a sévi dans les provinces de Corée sans n’avoir jamais été inquiété par la police.
Cependant, ne vous attendez pas aux confessions d’un tueur en série revenant sur son tableau de chasse à grands coups de détails scabreux, comme il est devenu chose courante dans la culture populaire.
Le grand méchant loup s’est assagi, il n’a pas tué depuis 25 ans suite à un accident et vit dans sa petite maison de campagne. Seulement voilà, il se voit diagnostiquer la maladie d’Alzheimer.
Ainsi, à l’instar du personnage de Memento, il essaye de trouver différents moyens pour essayer de se souvenir. Il s’agit en effet de se rappeler des personnes qu’il retrouve, et de la dernière mission qu’il s’est donné à accomplir avant qu’il ne soit trop tard : un tueur frappe à nouveau, et il souhaiterait intervenir pour sauver sa fille, le neutraliser façon Dexter.
Comme lui, on aimerait régler la situation avant de tourner la dernière page, mais on finit aussi par douter de ce qui s’est réellement passé.
Passé et futur s’échappant, le chaos fait place au zen.