A l’origine il y a Pa Salt, qui décide, pour une raison que l’on ignore pour le moment, d’adopter aux quatre coins du monde celles qui deviendront ses filles. Il choisit de leur donner les noms des étoiles qui composent la constellation des Pléiades, également appelées les Sept Sœurs. L’histoire ne commence pas sous les meilleurs auspices puisque le point de départ de la saga est la mort de l’énigmatique père de la famille d’Aplièse. Ce dernier, mystérieux jusque dans sa mort va leur laisser en guise d’héritage un indice qui leur permettra, si elles le souhaitent de découvrir d’où elles viennent. Dans ce premier opus, c’est la quête de Maia, l’ainée de la famille que nous suivons. Son histoire va nous mener de Genève au Brésil, en passant par la France et l’Italie.
Maia est une solitaire, c’est aussi la seule qui vit toujours dans une dépendance de la demeure familiale, l’Atlantis. Son métier de traductrice va lui permettre de rencontrer Floriano, un écrivain avec lequel elle a déjà collaboré mais qu’elle n’a jamais rencontré en personne. Ce dernier aura une place centrale dans cette histoire car il est également historien et il va l’aider dans sa quête d’identité au Brésil. Lors de ses recherches, Maia se verra remettre un échange épistolaire entre son arrière-grand-mère Izabela et sa femme de chambre. Grâce à ce dernier le récit fait un bond dans le passé et nous changeons de point de vue et d’époque. Ce voyage dans le temps nous envoie dans les années 20 où l’on suit la vie d’Izabela.
Il y a plusieurs choses qui m’ont plu au cours de ma lecture. Pour commencer, ceux qui me connaissent savent que j’aime l’histoire et les voyages, alors découvrir comment les architectes Paul Landowski et Heitor Da Silva Costa ont réfléchi à la réalisation du Christ rédempteur a été pour moi un régal. J’ai aimé le traitement des personnages par l’autrice et plus particulièrement celui d’Izabela que j’ai trouvé très mature, en avance sur son temps. Avec elle on découvrira le Paris des années 20, ses cafés à l’instar de Closerie des Lilas où l’on croisera plusieurs personnalités artistiques de l’époque. C’est à Paris également qu’elle fera la rencontre avec Laurent Brouilly.
En toute honnêteté je ne saurais dans quelle catégorie classer Les Sept Sœurs. Nous sommes face à une saga familiale, c’est certain, mais il y a aussi de la romance, un peu d’histoire, ce qui donne un mélange des genres plutôt agréable mais difficilement classable. Si je devais donner un point négatif à ce premier tome ce serait le personnage de Maia que j’ai finalement trouvé un peu fade par rapport à son aînée.
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