Une voix d'exil, une voix que nous apprenons à connaitre crescendo, au fil des naissances qui découpent le roman, au fil de l'acceptation de soi. C'est l'histoire de Maryam, de Marx, ce monsieur à grande barbe dont ses parents parlent, crient, militent, se mettent en danger. Nous sommes en Iran, quelques temps après la révolution. C'est l'histoire aussi des poupées. Ces jouets de Maryam qu'elle doit céder aux enfants du quartier, ses parents, communistes, défendant la non-propriété mais comment comprendre à cinq ans?
Ces poupées laissées quelque part par une famille fuyant la répression, en exil à Paris. Comment se construire dans un monde libre, de tout les possibles?
On rêve toujours d'un ailleurs...