A priori je ne lis pas ce genre de livre, d'habitude. Je veux dire par là que quand tel ou tel people sort un bouquin pour faire parler de lui, je passe à autre chose et je l'évite soigneusement, persuadé que l'intérêt dudit ouvrage est nul, voire négatif.
Peut être vais-je réviser mon jugement car j'ai vraiment passé un moment intéressant à lire le livre de Valérie Trierweiler ; je crains cependant que ce ne soit une exception, à plusieurs titres :
- déjà, il semble que Valérie Trierweiler ait écrit le livre elle même, ce qui, pour ce genre d'ouvrage, est assez rare (pour les ouvrages programmés pour être des coups médiatiques, les auteurs se font généralement "aidés" car ils sont souvent incapables d'écrire trois mots sans faire de fautes),
- ensuite, je vais le dire le plus simplement possible, mais ce livre m'est apparu juste et vrai ; il y a des choses qui ne s'inventent pas si on ne les a pas vécues ; et ce qu'a vécu cette femme depuis le mois de janvier jusqu'au mois de juillet 2014, je ne le souhaite à personne ;
- enfin, j'ai déjà entendu pas mal de gens, surtout parmi ceux qui se disent "professionnels", critiquer un livre sans l'avoir lu, sans aucune honte, ni aucune gêne ; mais là, je pense que l'ampleur de la critique avant même la parution du livre dépasse toutes les mesures, je n'ai jamais entendu un tel concert d'inepties accompagner la sortie d'un livre.
Car que reproche-t-on au fond à Valérie Trierweiler ? D'écrire un livre ? La belle affaire. Il faut un permis maintenant pour écrire, pour raconter ce que l'on a vécu ? Alors j'entends parler d'indécence, de déballage de vie privée, d'insulte à la fonction présidentielle, et patati et patata. Soyons sérieux. Il n'y a rien de tout cela. Je ne dirai qu'une chose, lisez ce livre et faites vous votre opinion, tirez-en ensuite les conséquences que vous voudrez.
Pour ma part je n'ai lu que le témoignage d'une femme que je ne connaissais pas, qui m'indifférait même royalement, mais que j'ai appris à respecter au fil de quelques centaines de pages. Par son ton, par sa mesure, par ce qu'elle dit, mais également par ce qu'elle ne dit pas, elle force l'admiration. Je vais à présent faire plus attention à ce qu'écrit cette journaliste et lui souhaite le meilleur pour la suite.