L’un des maîtres d’hôtel me glisse un paquet de mouchoirs. Mais c’est moi, le kleenex [...] jeté.
Ce livre est fantastique. Il est bien écrit, drôle, c'est LA surprise de cette rentrée littéraire.
Quel dommage que le prix Goncourt (ou autre) ne puisse lui être décerné, tant cette œuvre se rapproche d'une fiction. En effet, pendant la moitié de son essai, la Valou nous offre un regard de petite fille -perdue dans un conte de fée- qui voit son prince charmant cabotiner dans son rôle de Président normal (qu'il était beau et majestueux à l'île de Sein, un véritable Apollon... et j'occulte quelques pages d'anthologies) , une image qu'elle tente de détruire avec en contraste la splendeur gothique du drame romantique que fut son amour avec François.
Leur union fut semblable à Quasimodo trompé par la vilaine Esméralda du pouvoir.
je vous laisse juger du talent de Valérie, un style cornélien de toute beauté agrémenté d'un style journalistique bien français, objectif (bien entendu):
"Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie ! N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?"