Marc Lévy, ce maestro du roman feel-good où tout finit toujours par s’arranger dans une explosion de bons sentiments et de hasards plus arrangeants qu’un scénariste de téléfilm de Noël. Mes amis, mes amours ne fait pas exception : imaginez deux papas célibataires qui décident de cohabiter dans un Londres de carte postale, où la vie ressemble à une comédie romantique en pilou-pilou.
Alors oui, c'est fluide, ça se lit sans douleur, mais c’est aussi aussi surprenant qu’un épisode de "Friends" qu’on a déjà vu 50 fois. Les personnages sont attachants mais stéréotypés, les dialogues respirent la légèreté et l’intrigue repose sur des péripéties qui pourraient tenir sur un post-it. On sait dès le début qui va tomber amoureux de qui, et comment tout va se résoudre dans un tourbillon de bons sentiments et de petits miracles narratifs.
En somme, c’est le genre de roman qu’on pourrait oublier sur un banc sans trop s’inquiéter, parce qu’il finira de toute façon par retrouver son chemin tout seul. Pour les amateurs de romances douces et prévisibles, c’est parfait. Pour les autres… autant relire la notice du micro-ondes, ça contient probablement plus de suspense.